Joséphine Baker est une femme que nous aimons beaucoup au musée. Elle fut une Résistante pendant la Seconde guerre mondiale, elle fut l’humaniste que l’on sait avec les nombreux enfants qu’elle a adopté. Mais c’est l’artiste « révolutionnaire » de grand talent, n’ayons pas peur des mots, danseuse puis chanteuse qui reste aussi dans nos mémoires. Dans les années 1930, elle fit découvrir le jazz aux Français et plus tard fut une meneuse de revues exceptionnelle.
Son parcours artistique l’a amené à beaucoup fréquenter le 9e arrondissement de Paris, haut lieu des spectacles et de la musique en ces Années folles. Basé aussi dans cet arrondissement, le musée ne pouvait que regarder de plus près ce parcours.
Née un 3 juin, la date était propice pour dévoiler une plaque au 40, rue Fontaine dans le 9e arrondissement de Paris, célébrant justement la présence de Joséphine Baker et lui rendant hommage.
Plaque en hommage à Joséphine Baker apposée au 40 rue Fontaine à Paris 9e arrondissement
Nous ne ferons pas ici la biographie de Joséphine Baker, d’autres l’ont bien mieux fait que nous pourrions le faire. Par contre, nous vous proposons dans cet article quelques jolies affiches et photos relatant la présence de l’artiste dans l’arrondissement au fil du temps. Nous en profitons pour remercier l’association 9e Histoire qui nous a donné beaucoup d’informations.
Cerise sur le gâteau, ceux qui voudront bien venir visiter le musée du son enregistré pourront écouter sur des disques d’origine la voix de Joséphine Baker telle qu’elle était à l’époque.
C’est au bal Tabarin, rue Victor Massé, hélas démoli aujourd’hui, que Joséphine Baker a enregistré en 1931 le refrain de « J’ai deux amours » avec Georges Sellers et son orchestre
Revue au Casino de Paris après la guerre. Joséphine danse mais chante aussi désormais
Olympia 1959
« Paris mes amours » Olympia 1969
Disques à voir et écouter au musée